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Aspects pratiques
et juridiques                 
JP POUSSIN     2006

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  ou les Modes de Règlement Non-Contentieux des Conflits

 

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NOTRE CONSTITUTION

LE TEXTE
(sur le site LEGIFRANCE) 

La peine de mort dans la Constitution

INITIATIVE DE LA LOI

 

    L'initiative de la loi est partagée en droit français entre

      le pouvoir exécutif
      (le Gouvernement)
      et le pouvoir législatif
      (les deux assemblées qui composent notre Parlement, soit l'Assemblée Nationale et le Sénat.
       

Premier ministre

   Députés

 

   Sénateurs

Projet de loi

   Proposition    de loi

  Proposition   de loi

Délibération en Conseil des ministres, après avis du Conseil d'État

  Contrôle de la recevabilité financière de la proposition de loi par le Bureau de l'Assemblée nationale ou du Sénat

 

 

 


LES MAGISTRATS


LEUR STATUT


LA CONSTITUTION
Articles 64 et suivants

LES ORDONNANCES ET LOIS ORGANIQUES
Ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 modifiée portant loi organique relative au statut de la magistrature
Loi organique n° 70-642 du 17 juillet 1970 modifiée relative au statut des magistrats
Loi organique n° 86-1303 du 23 décembre 1986 relative au maintien en activité des magistrats hors hiérarchie de la Cour de cassation
Loi organique n° 88-23 du 7 janvier 1988 modifiée portant maintien en activité des magistrats des cours d'appel et des tribunaux de grande instance
Loi organique n°95-64 du 19 janvier 1995 modifiant l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 relative au statut de la magistrature

LES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
Décret du 10 janvier 1935 modifié interdisant aux magistrats toute intervention en leur faveur.
Décret n° 61-78 du 20 janvier 1961 relatif à l'application aux magistrats de l'ancien cadre de la France d'outre-mer de l'Ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant Loi organique relative au statut de la magistrature.
 Décret n° 93-21 du 7 janvier 1993 pris pour l'application de l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 modifiée portant loi organique relative au statut de la magistrature
 Décret n° 93-548 du 26 mars 1993 pris pour l'application des articles 40-5 et 41-7 de l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature
Décret n° 93-549 du 26 mars 1993 pris pour l'application de l'article 76-3 de l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 modifiée portant loi organique relative au statut de la magistrature
Décret n° 2001-1099 du 22 novembre 2001 relatif aux modalités de recrutement de magistrats prévu par l'article 21-1 de l'Ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant Loi organique relative au statut de la magistrature
Décret n° 2001-1380 du 31 décembre 2001 modifiant les Décret n° 93-21 du 7 janvier 1993 pris pour l'application de l'Ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant Loi organique relative au statut de la magistrature

 

LES JURIDICTIONS
JUDICIAIRES

L'organisation des juridictions repose en France sur une distinction entre ordre administratif et ordre judiciaire à laquelle correspond l'opposition entre le droit public et le droit privé.

Les juridictions judiciaires connaissent des conflits entre les personnes et sanctionnent les atteintes contre les personnes, les biens et la société.
Lorsqu'elles prononcent des sanctions contre des personnes soupçonnées d'une infraction  (contravention, délit ou crime), elles sont dites juridictions pénales ou répressives.
Les autres sont dites juridictions civiles.
Certaines sont
dites juridictions  spécialisées car connaissent de contentieux spécifiques
(ainsi, le tribunal de commerce pour les conflits 
entre commerçants et le conseil de prud'homme pour les conflits du travail entre employeur et salarié) mais surtout les juridictions pour mineurs (assistance éducative et enfance délinquante).

Lorsque les justiciables ne sont pas satisfaits du jugement rendu par la juridiction du premier degré, ils peuvent interjeter appel et saisir ainsi la chambre spécialisée de la Cour d'appel.

L'arrêt ainsi rendu peut être frappé d'un pourvoi en cassation qui saisit la Cour de Cassation.


Premier degré

Juridictions civiles

Juridictions pénales

Juridictions spécialisées

Tribunal de grande instance
selon valeur (10000 euros et plus) et nature du litige (famille, successions,immobilier...)

Cour d'assises
Crimes (infractions les plus graves)

Tribunal de commerce
liitiges entre commerçants .

 

Tribunal correctionnel
Délits

Conseil de prud'hommes
litiges entre salariés et employeurs

Tribunal d'instance
selon valeur (jusqu'à 10000 euros) et nature du litige (crédit à la consommation, état civil ...)

Tribunal de police
Contraventions  
(5° classe)

Tribunal des affaires
de sécurité sociale

Litiges de sécurité sociale

Juge de proximité
Petits litiges jusqu'à 4000 euros

Juge de proximité
Contraventions
(1° à  4° classe)

Tribunal paritaire
des baux ruraux

Litiges agricoles.

Juridictions pour mineurs

Juge des enfants
• mesures de protection à l'égard des mineurs en danger
• infractions commises par des mineurs

Tribunal
pour enfants

* délits commis par les mineurs
* crimes commis par des mineurs de moins de 16 ans.

Cour d'assises
pour mineurs

Crimes commis par des mineurs  de 16 ans et plus

 

LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE  (C.S.M)
Organe constitutionnel original, tant par sa composition que par ses pouvoirs et sa place dans nos institutions, le Conseil supérieur de la magistrature assiste son président de droit, le Président de la République, dans la mission de garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire qui lui est confiée par la Constitution.
Il est compétent pour la nomination des magistrats du siège et du parquet, et pour la discipline de ceux-ci.

Sa composition mixte permet la rencontre et le travail commun de personnalités désignées par les plus hautes autorités de l'État et de magistrats élus, sous la présidence du chef de l'État, ou du garde des Sceaux, ministre de la Justice, vice-président du Conseil.
 
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